Kergrist

L’église de Kergrist, Saint-Pierre et Saint-Paul, (XV-XVIème et XIX-XXème siècles), mentionnée en 1205, a été reconstruite depuis, agrandie en 1893 et 1894, puis restaurée en 1951. 

On la trouve aussi mentionnée vers 1930 comme « église Sainte-Croix »,  un culte qui fut propagé par les Templiers. (source Wikipedia) 

Sa fête principale se célèbre le 14 septembre, jour de l’Exaltation de la Croix, ou le dimanche suivant.

Autrefois, la procession de Neulliac venait assister aux vêpres, et les croix des deux églises se saluaient et se rapprochaient ensuite dans un baiser fraternel.

Kergrist fut érigé en trêve, dès la fin du XVIème siècle au moins, et l’on possède ses registres de baptêmes, de mariages et de sépultures depuis 1600. 

Il n’y avait sur son territoire qu’une chapelle publique, mentionnée en 1627 sous le nom de Saint-Mérec. Les uns veulent y voir le nom altéré de Saint-Mamert ; les autres, s’appuyant sur l’appellation bretonne Sévrec, y trouvent les mots de seih-brér, qui signifient les sept frères ou les sept saints.

Cet édifice, en forme de croix latine, a été restauré vers 1847. 

En 1790, Kergrist fut érigé en commune, du canton de Neulliac, du district de Pontivy, et passa ainsi dans le département du Morbihan.

Son curé ou vicaire, M. Le Vieulx, refusa le serment en 1791, et se réfugia ensuite en Espagne.

En 1801, Kergrist fut incorporé au canton de Cléguérec, et annexé, à la suite du Concordat, au nouveau diocèse de Vannes. L’année suivante, il fut érigé en paroisse, et ce titre lui est constamment resté depuis. (source : infobretagne.com)

Le nom « QUERCHRIST » est mentionné pour la première fois dans diverses circulaires d’abbayes du XIIème siècle mais les Celtes ont bien avant occupé le pays.

En 1205, Alain IV de Rohan fait don de l’église aux moines de l’abbaye de Saint-Martin de Josselin.

Les moines pourraient être les fondateurs de ce village. 

Longtemps considérée sans intérêt architectural, au point que le recteur demande sa démolition en 1897, l’église révèle un ensemble complexe fait de multiples ajouts.

Elle comporte les vestiges d’un édifice gothique en schiste.

En 1824 on lui adjoint une tour carrée que l’on couronne en 1829 d’une flêche polygonale.

Enfin, on reconstruit le croisillon nord.

L’intérieur est totalement revu en 1932 avec l’introduction d’une voûte en plâtre, d’un carrelage dans la nef et l’application d’un nouvel enduit sur les murs. Lambris et boiseries méritent attention.

Le transept Sud avec sa fenêtre en arc brisé et sa porte en anse de panier datent du XVème siècle. 

La chapelle latérale adossée au flanc Nord de la nef date du XVIème siècle. 

L’église est agrandie en 1893-1894. Le clocher date de 1940. La voûte (en partie effondrée en 1934) est refaite en 1951. 

Le retable, en bois polychrome et où l’on retrouve les statues de saint Mathurin, saint Isidore et saint Fiacre, date du XVIIIème siècle. 

L’autel de bois et de marbre est orné d’un bas-relief polychrome représentant la Mise au tombeau (XVIème siècle). 

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